Kamino est né d’une problématique rencontrée par deux conseillères conjugales et familiales : comment parler du deuil ? Comment amener des personnes à s’exprimer et à parler de leurs deuils sans finir dans un torrent de larmes ?
C’est alors qu’elles ont imaginé de re-penser un « jeu de l’oie », jeu si présent dans notre enfance pour une majorité d’entre nous.
Kamino, c’est donc :
les 63 cases numérotées du jeu de l’oie remplacées par des cases évoquant des événements de la vie (décès, séparations, chômage, déménagement...) permettant ainsi d’aborder toutes les phases du deuil, et/ou de la séparation.
Toutes les cases sur lesquelles notre pion se pose, de manière aléatoire, font écho aux événements de notre vie.
Kamino permet de travailler et accueillir chacun sur la problématique du deuil et/ou de la séparation.
Quel que soit l’âge du public le synopsis s’articule facilement autour de cet outil. Ce jeu permet à chacun de prendre un peu de distance avec les événements difficiles ou tragiques , cela ramène parfois un sourire où d’habitude ne règnent que tristesse et angoisse.
Cette thématique du deuil, de la séparation fait partie de la vie. C’est un jeu innovant et certes, un peu décalé. «Jouer avec le deuil, mais c’est une plaisanterie ! » a-t-on réagi. Le sujet est tabou pour certains, et n’a pas toujours été accueilli avec enthousiasme mais lancez-vous, jouez et vous verrez !
Kamino s’adresse à tous publics
Il est utilisé aujourd’hui par des conseillers conjugaux et familiaux, des professionnels dans le domaine du travail social, de la santé, du monde éducatif et de l’accompagnement.
Le mot de Catherine Loiseau, l’une des créatrices :
J’accompagne depuis 5 ans ce jeu et je suis étonnée et touchée à chaque fois que j’anime une séance de formation : cette personne qui parle de son interruption médicale de grossesse, traumatisme enfoui depuis des années et de son désir d’enfant depuis jamais exprimé, ou cette autre qui parle d’une grand-mère qu’elle adulait et dont on ne lui a pas permis de faire le deuil, ou encore cette ville, cette maison quittée et regrettée. C’est, personnellement, un atout dans ma pratique car cette thématique est un incontournable du quotidien de la conseillère conjugale et familiale et la maîtrise de cet outil me permet plus de fluidité quand ce sujet est abordé , donc plus d’efficacité.
Pour les conseillers conjugaux et familiaux, les formateurs, les professionnels dans le domaine du travail social, de la santé, du monde éducatif et de l’accompagnement. Pour les familles endeuillées et tous publics.
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